Les habitants se sont à nouveau réunis pour faire le point sur l’état de leur quartier. Ils ont constaté que les travaux de rénovation avaient commencé dans un certain nombre d’immeubles et que des améliorations avaient été apportées dans le nettoyage de la place.
Par contre, plusieurs bâtiments restent dans un état délabré et, ce, malgré les promesses faites par le syndic et la municipalité. Aucune date n’a été fixée pour le début des travaux de remise en état des logements, parties communes et parkings.
Les habitants ont décidé d’adresser une lettre au maire, pour le rencontrer et ont décidé de faire signer une pétition qui sera remise lors de cette entrevue. Une copie sera envoyée à tous les élus, responsables politiques et à la presse.
L’ADDC qui avait accompagné la première délégation auprès de Mme Rouchette (maire adjoint), soutient et appuie cette démarche.
Colette Boisset
Les graves incidents survenus lors du spectacle des « Cent Contests » ont été mis à l’ordre du jour de ce conseil municipal. Chacun des élus de la majorité et de l’opposition est intervenu pour rejeter sur le maire ou le préfet la responsabilité des dégradations commises dans le quartier de la gare de St Christophe.
L’ADDC, comme l’ensemble des habitants de Cergy ayant écouté ou lu les interventi ons des uns et des autres sont en droit de se poser des questions :
Dans Ma Ville de janvier, on apprend que Dalkia, du groupe Veolia Environnement a récupéré le marché du chauffage urbain laissé par Elyon [1], jusqu’en 2022. On apprend également que Dalkia va investir 27 millions d’euro dans la rénovation du chauffage .... « Pour le consommateur, le MGW/h devrait passer de 43, 36 € à 40,75 € », ... on ne sait pas quand.
Et le maire de préciser : « à condition que le prix de l’énergie n’évolue pas ». Autant dire, sans aucune garantie. Et on ne voit pas pourquoi Dalkia ne chercherait pas à faire des profits autant que son prédécesseur. Ce n’est pas une entreprise philanthropique, et on n’investit pas une telle somme sans espérer récupérer largement sa mise de fonds. L’abandon des services publics et leur privatisation ont un coût qui est toujours payé par les citoyens.
Nous reviendrons prochainement sur le problème du chauffage à Cergy.
[1] La Lyonnaise des Eaux
L’ADDC publie régulièrement son bulletin-papier : Notre Commune (0,30€), en vente auprès des adhérents de l’ADDC de votre quartier).
On peut se les procurer en nombre.
Contacter l’association (via le site) pour plus d’informations.
Après de nombreuses réclamations, pétitions, démarches, le maire de Cergy a enfin appliqué au parking de la Bastide ce qui existe depuis plusieurs années au parking des 3 Fontaines (notamment après les actions engagées par l’ADDC à cette époque).
Le Bulletin Municipal Ma Ville, dans son numéro 2007 explique : "La Ville et la Communauté d’agglomération revoient donc leur copie puisque beaucoup n’ont pas adopté la carte de pré-paiement (...) le nouveau système qui sera mis en place en janvier (...) devrait satisfaire les habitants du quartier et les personnes qui viennent au centre médical, faire leurs courses ou des démarches administratives"...
Il faut dire qu’on ne peut que se réjouir de cette décision réclamée par tous. Les parkings étaient totalement vides à peu de choses près, les habitant refusant - juste raison - de payer une seconde fois ce qu’ils avaient déjà payé en installant des parkings payés par leurs impôts.
L’ADDC rappelle qu’elle s’est toujours prononcée pour la gratuité des parkings.
Un centre de Sécurité sociale a été fermé à Cergy St Christophe et la direction vient d’annoncer la vente de l’immeuble - centre de paiement Sogé 2000.
Comment les assurés sociaux de Cergy et de ses environs vont- ils pouvoir faire valoir leurs droits aux remboursements médicaux ?
La majorité municipale a adopté un vœu au Conseil Municipal le 8 novembre 2007 prônant « la défense de la qualité des services de proximité comme le centre de Sécu »
Peut-on défendre cette qualité sans s’opposer à la vente de l’immeuble SOGE 2000 ?
Il en est de même sur toutes les autres questions : l’école, le logement, l’emploi, le handicap, les services publics, les parkings… N’est ce pas là l’application de l’article 87 du traité de Maastricht-Amsterdam repris dans le nouveau traité de Lisbonne qui « interdit les aides d’Etat qui faussent ou menacent de fausser la concurrence » ?
Peut-on défendre les intérêts de la population sans poser la question de la rupture avec l’Union européenne ?
L’école :
fermeture votées au conseil municipal de février 2002 de 2 groupes scolaires dans les quartiers de la Lanterne et de la Croix Petit. L’école de la Croix Petit a été détruite en 2005.
suppression en 2003 d’un poste d’ATSEM par école maternelle, voire 2 dans certaines écoles
construction d’un groupe scolaire à Cergy le Haut reportée d’année en année et réduit à un mini groupe de 5 classes, ceci alors que se multiplient les nouvelles constructions
remise en cause du principe d’un gardien par groupe scolaire
remise en cause avec « l’enveloppe globale » des séjours longs en classe transplantée qui ont été réduits en 10 ans de 18 à 5 jours et lus que 6 départs.
fermeture de dizaines de classes touchant durement les écoles des quartiers de la Belle Epine, des Chênes, de la Justice, de l’Escapade, de la Sébille et des Terrasses
suppression de toutes les classes destinées aux enfants en grande difficulté scolaire, dans les écoles de la Chanterelle, des Terrasses, de la Belle Epine, des Linandes.
régression sans précédent de l’accueil des enfants de moins de 3 ans à l’école maternelle.
Et tout ceci, alors que l’argent public coule à flots pour l’école privée : 20 millions d’€ en 5 ans versés par la communauté d’agglomération, la région et le conseil général pour l’Essec, école patronale.
L’article 89 de la loi de 2004 impose aux municipalités de financer les élèves scolarisés dans des écoles privées hors de la commune. Une municipalité soucieuse de la défense de l’école publique et laïque ne devrait-elle pas prendre position contre cette loi inique comme des milliers de municipalités d’autres communes l’on déjà fait ?
Le logement :
A ce jour plus de 3000 demandes de logement sont non satisfaites sur la commune et dans le même temps, en application des lois Gayssot et Borloo, à l’unanimité du conseil municipal du 7 novembre 2002, est votée la destruction de 450 logements à la Croix Petit (logements sociaux les moins chers de la ville). Les nouveaux logements prévus à la construction seront vendus 3000 € le m2. Il s’agit d’une spéculation immobilière qui ne permet aux jeunes, aux familles modestes de se loger à Cergy. Pire, contrairement aux promesses et assurances du maire, le relogement de toutes les familles des HLM détruits de la Croix Petit n’est pas assuré.
Le non entretien des immeubles par des bailleurs notamment France Habitation, Val d’Oise habitat, Icade…
refus du maire de répondre à la demande réitérée d’un arrêté municipal interdisant les expulsions à l’instar de ce qui s’est fait dans d’autres communes telle que Sarcelles.
Refus du maire d’intervenir auprès du syndic Foncia pour la remise en état des bâtiments et des abords du quartier de la Bastide
Les parkings :
L’ex SAN, devenu communauté d’agglomération, dont le président est le maire de Cergy a privatisé les parkings de la ville en signant une convention avec « Spie cité ». Les parkings sont devenus payants au profit de cette société privée, mieux, pour assurer la rentabilité financière de cette entreprise, le SAN s’est engagé à verser 300 000 € sur 5 ans ! La plupart du temps ces parkings sont déserts entraînant l’engorgement des quartiers alentours.
L’ADDC, appuyée par les commerçants, le centre médical, a collecté des milliers de signatures sur la pétition et a permis d’obtenir :
La gratuité de 2h30 et le samedi gratuité complète sur les parkings des « 3 Fontaines »
La gratuité de 2h30 sur le parking de la Constellation et des Genottes les jours de marché et 1h pour les autres
jours.
Les privatisations et la fermeture des services publics :
Durant les 6 ans écoulés, la municipalité a privatisé :
La cuisine centrale : cette dernière avait été mise aux normes européennes en 1995 pour 2 millions d’€, puis a été fermée et vendue à une société privée, aujourd’hui c’est la « Sogéres ».
Le service de propreté des voieries, notamment celui qui nettoyait les marchés et la hallette de la Bastide.
Le service de ménage dans les maisons de quartier, PMI et locaux administratifs de la nouvelle mairie.
Le câble télévision : privatisation qui conduit aujourd’hui à l ‘abandon du réseau souterrain et a contraint la population à la pose d’antennes et paraboles sur les toits. D’autre part, plusieurs quartiers de Cergy ne sont toujours pas connectés à l’Internet haut débit.
L’entretien du chauffage urbain, confié à une entreprise privée, aboutit à ce que des locataires des Bocqueteaux, des Rougettes, des Plants, des Heuruelles…se retrouvent sans chauffage depuis plusieurs mois.
L’éclairage des fêtes de fin d’année est proposé à la privatisation.
La perception et l’agence ASSEDIC de St Christophe ont été fermées. Le trésor public de Cergy le haut a été supprimé et le guichet SNCF Grande ligne est fermé à la gare de St Christophe.
Le nombre de guichet dans les bureaux de postes de Cergy est notoirement insuffisant.
L’agence de la Caisse d’épargne des Touleuses a été fermée au public en 2006. A l’initiative de l’ADDC et avec l’appui des commerçants, plus de 500 signatures d’habitants de Cergy sud ont été collectées sur la pétition. Cela a permis le rétablissement du DAB (distributeur automatique de billets) sur la place des Touleuses.
Les restrictions budgétaires :
Suppression des activités pour les jeunes en maison de quartier.
Suppression du colis de Noël pour les retraités.
La fiscalité :
Exonération de la taxe professionnelle pendant les 5 premières années pour les entreprises qui n’hésitent pas ensuite à délocaliser et supprimer du personnel.
Les « grands travaux » :
Le nouvel hôtel de ville, coût : 14 millions d’€
L’extension de l’Axe majeur, coût : 10 millions d’€.
La municipalité a tenté de démanteler les passerelles dans le quartier des Chênes, de la Croix Petit, des Touleuses, des Plants et de la Croix st Sylvère (devant la forte mobilisation de la population la municipalité a dû maintenir et rénover la passerelle et le chemin piétonnier traversant l’Essec).
La médiathèque ne sera jamais achevée, quel gâchis !
La culture :
fermeture du cinéma UGC de la préfecture, l’extension d’UGC à Cergy le haut, risquant de remettre en cause les salles plus petites comme Utopia, sous effectif chronique du personnel communal dans les bibliothèques, un manque criant d’ateliers pour les artistes, un manque criant d’une grande salle de spectacle sur Cergy !
Réduction du temps d’ouverture des bibliothèques
Dans une démarche d’unité, l’ADDC soumet à la population et aux organisations soucieuses de la démocratie communale et de la défense des services publics ce mandat :
L’Ecole : maintien de toutes les classes, ouverture d’un groupe scolaire à Cergy le haut avec les 16 classes prévues, rétablissement d’une ATSEM par classe et d’un gardien par école, vote d’un budget spécifique permettant le départ en classe transplantée en séjour long, remunicipalisation de la cuisine centrale, arrêt des subventions à l’école privée, « fonds publics à l’école publique », réouverture du groupe scolaire de la Lanterne, reconstruction d’un groupe scolaire à la Croix Petit. Retour au principe d’un groupe scolaire par quartier.
Construction d’un Institut Médico Educatif (IME) pour la commune et réouverture des classes pour les enfants en grande difficulté scolaire.
Le Logement : Arrêt des destructions et de la ventes des logements HLM, remise en état et réhabilitation des bâtiments, notamment dans le quartier de la Bastide construction de logements en nombre suffisant, accessibles aux jeunes et aux familles modestes, adoption d’un arrêté municipal interdisant les expulsions. (à la Sébille après 6 ans de pétition, de délégations, l’ADDC avec les commerçants, au côté de la population, a pu obtenir des travaux de réhabilitation portant sur la crèche, la halte garderie, l’école, les infrastructures du quartier, et la préservation des commerces de proximité) – Suivi de l’entretien des logements par les bailleurs.
Maintien de toutes les voies piétonnes et des passerelles à Cergy, réhabilitation des espaces publics, rétablissement des espaces conviviaux ( bancs , espaces verts et petits commerces).
Les services publics : Réouverture de tous les services publics supprimés.
La Sécurité sociale : vœu au conseil municipal s’opposant à la vente de SOGE 2000, pour son maintien avec l’ensemble du personnel. Maintien du centre SOGE 2000 et réouverture des 2 centres de St Christophe.
L’Arrêt des privatisations et la remunicipalisation de la cantine, des parkings (retour à la gratuité) et des services de propreté/ménage.
Si un candidat faisait un pas dans le sens de la rupture avec l’Union Européenne et de la défense des services publics, nous sommes prêts à dialoguer sur cette base.
A ce jour, la section de Cergy du Parti des Travailleurs et le Comité Pour un Parti Ouvrier indépendant soutiennent cette initiative.
Correspondance : Martine Quenton 6 place des Genottes 95800 Cergy Tel : 06 20 86 28 97
Chèque à l’ordre de : - Ph. Trombetta mandataire financier de Martine QUENTON conduisant la liste « Rendre Cergy à ses habitants »-